C’était l’événement automobile parisien de ce dernier dimanche: le test gratuit des premières Bluecars électriques d’Autolib dans le but de familiariser le public à ce nouveau mode de transport urbain.
Après les Vélib, voici Autolib: dès le 5 décembre, 250 véhicules électriques seront mis à la disposition des Parisiens dans 33 stations moyennant, sur base d’un abonnement annuel, un forfait mensuel de 12 euros . La première demi-heure d’utilisation est facturée à 5 euros et le tarif augmente progressivement. Le parc sera porté à 2.000 véhicules en juin 2012. Le seuil de rentabilité est fixé à 80.000 utilisateurs par le groupe Bolloré qui a investi près d’1,5 milliard d’euros dans ce projet qui sera étendu à terme à 46 villes d’Ile de France L’utilisation de la Bluecar est d’ailleurs limitée à cette région.
Longue de 3,65 mètres et à 3 portes et reposant sur une batterie Lithium Métal Polymère, la Bluecar couleur « aluminium gris brossé » dispose d’une autonomie de 250 km en cycle urbain, passe de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes et peut atteindre 130 km/h. A qui s’adresse-t-elle? Selon ses concepteurs, aux automobilistes prêts à renoncer à une voiture personnelle considérée comme trop onéreuse à l’usage et à ceux qui ont besoin d’une voiture mais n’ont pas les moyens de l’acquérir.
En pratique, Autolib fonctionne comme Vélolib: l’abonné, après s’être informé des disponibilités, prend livraison du véhicule dans une station et le dépose dans n’importe quelle autre. Outre le succès de l’opération à évaluer au fil du temps, le principal risque est le vandalisme qui a déjà haussé le coût de Vélolib. Chaque véhicule sera assuré pour un montant annuel de 2.500 euros, et Bolloré a prévu quelque 800 employés pour assister les automobilistes mais aussi prévenir le vandalisme. Des forfaits nettoyage sont prévus si l’habitacle est rendu sale de même que des franchises en cas d’accident.
De moindre envergure à ce stade, des expériences similaires sont en cours dans d’autres pays. Ainsi, après Ulm et Hambourg en Allemagne et Austin au Texas, Daimler poursuit sa collaboration avec EuropCar pour le programme Car2Go qu’Amsterdam accueillera avant la fin de l’année. L’objectif: louer à la minute ou à l’heure des Smart électriques ou thermiques disséminées dans les centres ville.
A Bruxelles, on a pu remarquer depuis quelques mois des parkings avec recharges de batteries destinés à 29 « Zen cars » à deux places. Le droit d’inscription est de 40 euros, l’abonnement mensuel de 6 euros et la location fixée à 7 euros par heure quel que soit le nombre de kilomètres parcourus.
En voiture Simone ! 
Coût raisonnable et rapport performances/autonomie bien au dessus des véhicules électriques comme le trio I-miev/C0/I-on, leaf, etc… Mais il est probable que la Bluecar serait bien plus onéreuse si elle était commercialisée.
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C’ est avec une grande émotion que je lis le lancement de la blue car , dans les années 2000 j ‘ai représente la société Avestor qui faisait partie du groupe hydro Québec Montréal . Charleroi était sur les rangs pour accueillir ce grand projet d avenir … Les français à nouveau nous ont surpassés … Billots a investi plusieurs milliards sur ce réel projet d avenir …
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Le lancement de la Bluecar de Bollorée a mis du temps. Beaucoup trop.
Quel dommage que la Belgique ait raté le coche, une fois de plus! Mais c’est certainement en partie à cause de l’infrastructure électriques (bornes) quasi inexistante dans notre pays, surtout en Wallonie. Car une fois de plus, la Flandre est avantagée. C’est comme la vente le la Leaf, réservée à 5 concessionnaires dans notre pays: quatre en Flandre, un seul en Wallonie (Liège) et aucun à Bxl!! Reste à espérer que cela change bientôt.
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La Rochelle a deja un service de location de voitures electriques, utilisant comme paiement la carte a puce servant aussi pour les transports en public..
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