
La Région bruxelloise veut repenser le rôle des infrastructures routières dans la ville de demain.
Ce sont deux projets bruxellois parmi d’autres dont un occupait l’actualité récente : la fermeture prolongée ou non du Bois de la Cambre aux voitures. Déjà rendu partiellement les week-ends aux piétions, cyclistes et autres rollers, le Bois de la Cambre a été fermé complètement aux voitures pendant le confinement afin d’offrir plus d’espace vert aux habitants du quartier. Or, le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS) était favorable à la prolongation de cette mesure, au grand dam de Borris Dillies (MR) à la tête de la commune d’Uccle pour qui « la fermeture totale serait une folie économique et environnementale ».
Pour la petite histoire, il faut savoir qu’en son temps, Uccle refusa l’aménagement d’une ligne de métro dans une commune où, disait-on, tout le monde n’était pas le bienvenu et où les habitants avaient l’habitude de se déplacer en voiture ! D’où la nécessité aujourd’hui de maintenir cet axe de circulation au risque de multiplier les embouteillages et « d’empêcher les Ucclois de se rendre à Bruxelles ».
Un petit tour par cet îlot de verdure ce lundi a permis de constater que peu avant 22h, plusieurs centaines de personnes profitaient encore de la quiétude des parcs et des rues avoisinantes sans voiture. Entre-temps, un accord est intervenu entre les communes concernées pour une réouverture partielle des axes permettant de rejoindre Uccle. Et, alors que les embouteillages sont à nouveau d’actualité dans les axes avoisinants, la recherche d’une solution pérenne pour l’ensemble du Bois est en cours.
« Repenser le rôle des infrastructures routières dans la ville de demain »
Mais que pourraient dire bientôt les Brabançons, Namurois et autres Ardennais rentrant dans Bruxelles via l’autoroute E411 ? Approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois le 16 mai 2019, le PAD (Plan d’Aménagement Directeur) de la zone Delta et Hermann-Debroux n’y va pas de main morte. Il prévoit la suppression partielle du viaduc, la construction d’un boulevard urbain à partir du centre sportif de la Forêt de Soignes, le réaménagement du site Delta (actuellement dépôt de la STIB et parking de dissuasion) en un quartier mixte avec logements et activité commerciale, ou encore une esplanade piétonne entre la station de métro Demey et le shopping d’Auderghem.
Dans un projet détaillé sur 65 pages, il est question de « repenser le rôle des infrastructures routières dans la ville de demain, assurer une fluidité entre les quartiers (centre sportif, immeubles de la Communauté Européenne, VUB, centre hospitalier CHIREC, école japonaise…), mettre en valeur les contrastes paysagers à côté de la Forêt de Soignes ou créer des lieux d’une plus grande urbanité ».
Si les auteurs du projet considèrent que « l’ère du tout automobile est révolu », ils admettent cependant que « le chemin à parcourir pour mettre en place de tels aménagements doit se faire de manière progressive pour encourager et accompagner de nouveaux comportements plutôt que de contraindre de manière trop radicale ».
On en est là dans ces projets et d’autres dont la diminution du nombre de bandes de circulation au profit de pistes cyclables. Les automobilistes et les navetteurs rejoignant la capitale doivent savoir à quoi s’attendre dans un avenir plus ou moins proche.
(Article paru dans « Essentielle Auto » -La Libre + La DH- le vendredi 19 juin).

Qu’ils continuent, on verra bien aux élections … . Qu’ils n’oublient pas que les automobilistes, motards, routiers, livreurs, sont des millions ! Je suis cycliste uniquement par loisir, mais j’en ai ras le bol de vos conneries ! Vous provoquer des embouteillages monstre !( pollution , nuisances et perte de temps) .Même les habitants et les commerçants en ont marre dans certains quartiers !
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Dans La Libre d’aujourd’hui:
La coupe est pleine pour le bourgmestre d’Uccle. À quelques jours de la rentrée scolaire et d’un potentiel retour massif (?) dans les bureaux de la capitale, Boris Dilliès (MR) sort l’artillerie lourde contre la Ville de Bruxelles, unique gestionnaire du décidément très médiatisé Bois de la Cambre. « On se fiche de sacrifier totalement les Ucclois. Je vais continuer à me battre et, s’il le faut, je saisirai les tribunaux, place-t-il, courroucé. Ce dossier, c’est la chronique d’un chaos annoncé. »
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