Audi A3 cabriolet 1.8 TFSI : « le » cabrio compact et sportif premium


Allongée de 18 centimètres à l'arrière, l'Audi A3 cabriolet gagne en élégance et en fonctionnalité.
Allongée de 18 centimètres à l’arrière, l’Audi A3 cabriolet gagne en élégance et en fonctionnalité.

La deuxième tentative est la bonne : basée  sur la version 4 portes, l’Audi A3 découvrable et allongée se donne de vrais airs de cabriolet.

Dix-huit centimètres de plus sur le porte-à-faux arrière, cela vous change une voiture. C’est la différence la plus visible entre l’Audi A3 cabrio de la première génération et celle-ci (4,42 m x 1,793 m x 1,409 m). L’A3 gagne beaucoup en élégance mais ce n’est pas tout : le coffre progresse lui aussi (+ 60 litres), tout comme l’espace arrière. Il s’agit toujours d’un modèle compact où les passagers arrière sont confrontés à un dossier droit et à un confort relatif mais ils disposent maintenant d’une place suffisante pour les jambes et pour les coudes. Toujours fidèle à un toit souple qui se replie dans le coffre en 18 secondes et jusqu’à une vitesse de 50 km/h, l’A3 soigne les détails : la capote à 3 épaisseurs peut encore bénéficier d’une isolation renforcée en option (296 € quand même).

C’est le moment d’évoquer la critique la plus récurrente relative aux marques allemandes de luxe et valant bien sûr pour ce modèle. Si l’A3 testée dans sa version essence sportive (1,8 TFSI S tronic Ambition) est proposée à partir de 37.400 € TVAC , le vrai prix se situe plutôt entre 45.000 et 50.000 €, voire au-delà. Du pack connectivity à  744 € (écran couleur escamotable, music interface) à la climatisation électronique (659 €), aux phares au xénon (1.179 €), aux 4 jantes alu (1.197 €), au réglage électrique lombaire aux sièges avant (296 €) et jusqu’au boulon antivol (30 €!), tout extra se paye. Le client habitué de la marque risque-t-il d’être surpris ? Pas vraiment, s’il a les moyens de ses ambitions. Dans la négative,les concurrents moins onéreux ne manquent pas sur le marché. Et pour l’observateur commentant l’essai d’une telle voiture très soignée dans sa conception et sa réalisation, cette remarque justifiée (Audi fait aussi payer son image) est souvent le principal reproche formulé, faute d’en avoir trouvé un autre.

Il n’y a en effet pas grand-chose à redire à propos de ce cabrio esthétiquement réussi, à la finition intérieure luxueuse, à l’ergonomie simplifiée autour de la molette centrale et au comportement sans faille. A côté d’autres versions mécaniques – trois autres moteurs essence de 105, 125 et 140 ch et trois diesels TDI de 110, 150 ou 184 ch-, la TFSI 1.8, avec son 4 cylindres turbo, ses 180 ch et son couple de 250 Nm, joue sur la sportivité : boîte auto DSG à 7 rapports avec palettes au volant et Audi Drive select dynamisant au besoin l’accélération, la boîte de vitesse et la direction. De quoi passer de 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes, avec une consommation entre nos mains de 8 à 9 l/100 km selon le type de conduite. Une version quattro est aussi proposée.

Assis confortablement, à l’abri du vent (filet anti-remous à l’arrière et repliable dans sa housse sous le tapis du coffre) et à l’écoute d’une musique de qualité, les deux passagers avant sont prêts pour une balade plus ou moins cool selon les envies et les possibilités routières, tout en bénéficiant d’une bonne rigidité de la carrosserie et d’une tenue de route en rapport avec les performances.

Et si on se limite à la catégorie des cabrios compacts dits « premium » (sans oublier  les Peugeot 308 CC, Volkswagen Eos, Renault Megane CC et autres Opel Cascada moins sophistiquées et…moins chères) , l’A3 joue cavalier seul aujourd’hui. Mercedes n’est pas sur ce marché et, un peu en retard sur sa rivale, la BMW Série 2  cabriolet, remplaçante de la Série 1, s’apprête à lui chatouiller les orteils dès la fin de l’année.

Pour suivre: la BMW Série 4 cabrio.

audi-a3-cabriolet-intérieur

 

 

Laisser un commentaire